Au temple d’Edfou, il y a des fresques qui parlent de mariages, de batailles, et de barques aux voiles tendues ou repliées. Maintenant, je saurais dire dans quel sens il faut les ouvrir ou les fermer. Du coup, je saurais dire si c’est l’épousée qui rejoint son mari ou l’inverse.
Je me souviendrai surtout que leurs corps étaient nus, leurs nombrils apparents et, au moins à un endroit, leurs mains jointes. Je me rappellerai surtout ce plafond céleste où la déesse Nout, arc-boutée en arrière, laisse pénétrer le soleil par ses plantes de pieds bien rivées au sol. L’astre s’introduisait ainsi en elle et elle se laissait traverser de part en part du soir au matin où elle pouvait alors le libérer et le confier au scarabée, autrement dit en transit vers Horus.
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