dimanche 17 octobre 2010

Le temple de Louqsor


Si vous me demandez d’où je viens,
je vous répondrai « d’Egypte ».
Si vous me dites « Pouvez-vous continuer ? »,
je vous répondrai que « j’ai suivi le Nil dans les deux sens,
de Louxor à Assouan, et d’Assouan à Louxor,
à bord d’une maison flottante qui,
à peine au bout du premier jour,
était devenue ma maison,
en compagnie de mes frères et de mes sœurs
venus de tous les horizons.



A elle seule, la démesure des colonnes suffirait à témoigner de la mégalomanie des concepteurs; leur unique excuse réside en leur  foi. Ici comme partout dans l’Egypte antique, toute œuvre atteste la vénération du dieu Soleil. Amon. En passant par Aton redevenu Amon. Soleil qui génère la vie. La mise en scène ne disait rien d’autre, depuis le texte grandiloquent, déclamé durant la projection jusqu’à l’outrecuidance des faisceaux lumineux projetés sur les immenses panneaux des fresques, révélant certaines silhouettes de personnages-clés ou tirant de l’ombre ces statues gigantesques ou encore ces obélisques parfois orphelins, culminant à des hauteurs faramineuses, jouxtant des colosses royaux de vingt mètres 

La colonnade de la salle hypostyle.


L'obélisque.



Deux statues monumentales de pharaon se font pendant à l'entrée.


Le soleil rasant du matin met davantage en relief les hiéroglyphes creusés profondément dans la roche.


Pharaon est coiffé du pschent, la double couronne de Haute et de Basse Egypte qui symbolise l'union des deux terres.


Hiéroglyphes sculptés dans du granit rose. Rê, le soleil, prend ici une forme accentuée.








Tout est recouvert de hyéroglyphes, même les poutres.


Voici le fouet et l'ankh, la croix de vie



et ici l'oeil oudja














Le soleil: tout un symbole.







Et pour terminer sur une note amusante : il est des bas-reliefs suggestifs!!
Combien de touristes ont-ils caressé la pierre pour qu'elle ait ainsi changé  de couleur ?

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