jeudi 14 octobre 2010

La vallée des Rois, la vallée des Reines

Notre guide s’appelle Mina. Il a attribué le titre distinctif de « Les Sportifs » à notre groupe (un tiers de l’effectif total)

Un des gardiens, celui de la tombe de Ramsès ( IV ou VI ?) fredonnait la chanson de Gainsbourg :
« J’fais des trous, des p’tits trous, toujours des p’tits trous… » Il connaissait donc « Le poinçonneur des Lilas » ! Hallucinant !
Les fresques, plus ou moins bien conservées (tout étant relatif surtout en fonction de leur âge !) ou rénovées, parlent évidemment de la mort, de la vie et de l’éventualité de son (leur ?) recommencement. Soixante-dix jours après son décès, afin d’orienter le défunt vers cet au-delà convoité autant que redouté, l’accès en est balisé par des croix de vie qui ponctuent les scènes répétitives tournées à chaque obstacle rencontré.
Tête de chacal, de vautour, de vache, de singe ou figure humaine, pharaon adulte ou trépassé dans l’enfance, toutes ces représentations sentent l’autosuggestion.
Les morts ont surgi de la terre-poussière.
Il nous a vaillamment conduits au pas de charge dans la Vallée des Rois où notre billet à l’effigie du masque de Toutankhamon nous a permis de visiter trois tombes.

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